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Actualités des Créateurs - Outils pour les Createurs
Amélie - Dernière modification 10/03/2025
Un influenceur est une personne qui, grâce à sa présence sur les réseaux sociaux, parvient à capter l’attention d’une audience et à influencer ses décisions. Que ce soit sur Instagram, YouTube, TikTok ou encore LinkedIn, les influenceurs se distinguent par leur capacité à créer du contenu engageant et à susciter des interactions. Certains partagent leur quotidien, d’autres donnent des conseils, testent des produits ou créent des tendances.
Aujourd’hui, l’influence n’est plus un simple passe-temps, mais un véritable métier. De nombreuses marques collaborent avec des créateurs de contenu pour promouvoir leurs produits et services. Ces partenariats peuvent prendre différentes formes : publications sponsorisées, affiliations, placements de produits, ou encore création de contenu exclusif. Pour l’influenceur, cela représente une source de revenus, qui peut devenir stable et significative.
Mais alors, tous les influenceurs sont-ils des professionnels ? Pas nécessairement ! Il existe une différence entre un influenceur amateur et un influenceur professionnel. Un amateur partage du contenu par passion, sans véritable objectif financier. À l’inverse, un influenceur professionnel génère des revenus réguliers grâce à ses collaborations. Et dès lors qu’un créateur de contenu commence à gagner de l’argent avec son activité, il doit se poser une question cruciale : quel statut d’entreprise choisir pour exercer légalement ?
Avec l’essor du marketing d’influence, de plus en plus de créateurs de contenu passent d’une activité occasionnelle à un véritable métier. Mais monétiser son influence implique des responsabilités légales et fiscales. En France, dès que vous percevez des revenus en échange d’une prestation (sponsoring, affiliation, vente de produits…), vous devez déclarer votre activité. Autrement dit, l’influenceur professionnel est un entrepreneur et doit avoir un statut juridique adapté.
Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions. L’administration fiscale considère les gains perçus via les réseaux sociaux comme des revenus d’activité, ce qui signifie qu’ils doivent être soumis aux cotisations sociales et aux impôts. En optant pour un statut légal, l’influenceur se met en règle et peut bénéficier d’avantages : accès à une protection sociale, reconnaissance aux yeux des marques, possibilité de facturer ses prestations, et même optimisation fiscale selon le statut choisi.
En fonction du chiffre d’affaires généré et des ambitions professionnelles, plusieurs options existent. Il est donc essentiel de bien choisir son statut d’entreprise pour être en accord avec la législation, sécuriser ses revenus et développer son activité sereinement. Maintenant, découvrons ensemble quel statut juridique convient le mieux aux influenceurs !
La micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) est souvent le premier choix des influenceurs qui commencent à générer des revenus. Et pour cause, ce statut est simple à créer, facile à gérer et avantageux fiscalement. Il permet de déclarer ses revenus sans se noyer dans l’administratif. Un excellent point pour ceux qui testent encore leur activité et qui ne savent pas encore si cela deviendra un métier à plein temps.
L’un des grands avantages de la micro-entreprise, c’est qu’elle fonctionne sur un système de charges simplifié : vous payez un pourcentage fixe de vos revenus en cotisations sociales, sans avoir besoin d’un comptable. Mais attention, ce statut comporte aussi des limites. Notamment un plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser : 77 700 € pour les prestations de services (ce qui concerne les influenceurs). De plus, au-delà d’un certain seuil de revenus, la TVA devient obligatoire, ce qui peut impacter la gestion financière.
Côté création, tout se fait en quelques clics sur le site de l’URSSAF, et vous obtenez rapidement un numéro SIRET pour facturer vos prestations. Idéal pour les influenceurs qui débutent ou ceux qui ont une activité complémentaire !
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Si vous dépassez les plafonds de la micro-entreprise ou que vous souhaitez un cadre plus flexible, l’entreprise individuelle (EI) peut être une alternative intéressante. Contrairement à la micro-entreprise, ce statut ne limite pas votre chiffre d’affaires, ce qui est un atout si votre activité se développe rapidement.
En EI, les charges sociales restent calculées sur le chiffre d’affaires, mais les obligations comptables sont plus strictes. Un autre point à prendre en compte est la responsabilité de l’entrepreneur : en cas de dettes, votre patrimoine personnel peut être engagé, sauf si vous optez pour l’EI à responsabilité limitée (EIRL).
Ce statut convient aux influenceurs qui ont une vision long terme de leur activité et qui souhaitent évoluer sans restriction de revenus, mais avec un cadre plus structuré que la micro-entreprise.
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est souvent choisie par les influenceurs qui veulent structurer leur activité et séparer leur patrimoine personnel de leur entreprise. Avec ce statut, vous devenez président de votre société et vous pouvez vous verser un salaire.
Les avantages ? Une meilleure protection sociale qu’en entreprise individuelle et la possibilité de déduire certaines charges professionnelles. De plus, la SASU permet d’avoir une fiscalité plus avantageuse si vous générez des revenus conséquents, car vous pouvez choisir entre l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés.
⚠️ Des inconvénients existent néanmoins :
Les formalités de création sont plus complexes : il faut rédiger des statuts, publier une annonce légale, et respecter certaines obligations administratives. Les charges sociales sont élevées : en SASU, le dirigeant est assimilé salarié, ce qui signifie qu’il cotise pour une meilleure protection, mais cela représente un coût non négligeable.
L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est une autre option pour les influenceurs souhaitant un statut plus solide que la micro-entreprise. Son fonctionnement est similaire à celui de la SASU, mais avec une grande différence : le gérant d’une EURL est affilié au régime des travailleurs indépendants, ce qui signifie des charges sociales plus faibles qu’en SASU, mais une protection sociale moins avantageuse.
Si vous hésitez entre SASU et EURL, tout dépend de votre besoin en protection sociale et de votre stratégie de rémunération. La SASU est souvent préférée pour son statut plus valorisant aux yeux des marques et des partenaires, tandis que l’EURL peut être un bon compromis pour réduire les charges sociales.
Lorsqu’on regarde les influenceurs à succès, on se demande souvent quel statut juridique ils ont choisi pour gérer leur activité. En effet, derrière chaque créateur de contenu qui collabore avec de grandes marques ou qui lance ses propres produits, il y a une structure juridique bien définie.
Il n’existe pas de base de données spécifique qui recense le statut juridique de tous les influenceurs, mais certaines astuces permettent d’obtenir des indices :
Beaucoup d’influenceurs professionnels possèdent un site internet, notamment pour vendre des produits ou proposer des services. En bas de page, dans les mentions légales, vous pouvez souvent trouver des informations sur leur statut juridique : micro-entreprise, société (SASU, EURL…), ou même une entreprise plus grande s’ils ont créé une agence.
Si un influenceur a une entreprise enregistrée en France, son numéro SIRET est généralement accessible via des plateformes comme Société.com ou Infogreffe. Il suffit de rechercher son nom ou celui de sa marque pour voir sous quelle structure il exerce.
Un influenceur qui émet des factures à ses partenaires a forcément un statut juridique. Certains mentionnent dans leurs offres de partenariat le fait qu’ils travaillent via une micro-entreprise ou une société.
Si la majorité des influenceurs commencent en micro-entreprise pour sa simplicité, beaucoup évoluent rapidement vers des structures plus solides comme la SASU ou l’EURL. Par exemple :
Les influenceurs qui génèrent un chiffre d’affaires important passent généralement de la micro-entreprise à des statuts plus avancés comme la SASU ou l’EURL, qui offrent plus de flexibilité pour la croissance de leur activité.
Le choix du statut juridique dépend avant tout de votre activité de créateur de contenu et de vos ambitions. Si vous débutez et que vos revenus sont encore limités, la micro-entreprise est une option idéale. En revanche, si votre activité devient votre source principale de revenus, une entreprise individuelle, une SASU ou une EURL peuvent être plus adaptées.
L’important est de bien anticiper son évolution pour ne pas se retrouver bloqué par un statut inadapté. Prenez le temps d’évaluer vos besoins, et n’hésitez pas à consulter un expert-comptable pour faire le meilleur choix ! 🚀
Chargé Marketing
Chargée Marketing et passionnée de DIY, je rédige sur le Blog 🤗
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