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Ma vie - Vie familiale & parentale
Amélie - Dernière modification 19/05/2025
En tant que parent, vous vous êtes sûrement déjà surpris à crier, menacer ou punir… alors que vous aviez juré que vous ne le referiez plus. Ce n’est pas un manque de volonté, ni une preuve que vous êtes un “mauvais” parent. C’est souvent tout simplement humain. Ces réactions dites “classiques” – hurlements, menaces, sanctions à chaud – sont en réalité des automatismes. Elles sont profondément ancrées en nous, parfois issues de notre propre éducation, parfois déclenchées par le stress, la fatigue ou un trop-plein émotionnel.
La plupart du temps, ces gestes ne sont pas prémédités. Ils surgissent quand on se sent dépassé, impuissant, ou sous pression. Votre enfant refuse de ranger pour la cinquième fois ? Vous répétez, vous insistez… et puis bam, vous vous énervez. Cela part souvent d’un bon sentiment : celui de vouloir faire respecter les règles. Mais la manière, elle, peut vite nous échapper.
Ces réactions automatiques sont d’autant plus tenaces qu’elles peuvent, à court terme, sembler “efficaces”. L’enfant se tait. Il obéit. Il cède. Mais à quel prix ? À long terme, ce type de communication crée une distance, une tension dans la relation et peut abîmer la confiance mutuelle. Heureusement, il est possible d’agir autrement. Mais avant cela, il est essentiel de comprendre pourquoi ces comportements reviennent si souvent, même quand on souhaite sincèrement les éviter.
Et c’est justement pour accompagner les parents dans cette transition – passer de la réaction à la construction, de la contrainte à la coopération – que nous avons conçu une page complète dédiée : Faire respecter les règles sans crier : éduquer dans le calme et la fermeté. Elle vous guidera pour poser un cadre solide et respecté, sans avoir besoin d’élever la voix.
Si ces sujets résonnent pour vous, sachez que vous pouvez aussi être accompagné(e) de manière personnalisée. Des coachs parentaux sont disponibles sur Wooskill pour vous aider à transformer ces automatismes et mettre en place une éducation ferme et bienveillante, adaptée à votre famille 💬.
« Si tu ne viens pas tout de suite, on rentre à la maison ! »
« Continue comme ça et tu seras privé de télé ce soir ! »
Vous avez sans doute déjà prononcé ce genre de phrase, pas par méchanceté, bien sûr, mais parce que sur le moment, vous aviez besoin que votre enfant vous écoute vite. Menacer est souvent une manière instinctive de reprendre le contrôle d’une situation qui semble nous échapper. C’est une réponse de dernier recours, quand la fatigue ou l’impatience prennent le dessus.
Mais ces menaces, même légères, ont un effet pervers : elles instaurent une relation basée sur la peur ou le chantage. L’enfant ne coopère pas parce qu’il comprend ou adhère à la règle. Il le fait pour éviter une conséquence désagréable. Sur le moment, cela peut donner l’impression que ça “fonctionne”. Mais sur le long terme, cette stratégie s’épuise. Soit l’enfant s’habitue et ne réagit plus. Soit il réagit par défi, colère ou tristesse, ce qui rend les échanges encore plus tendus.
Le vrai danger, c’est que la menace déplace le problème. Elle ne permet pas d’enseigner, elle force. Or, l’éducation est un processus d’apprentissage, pas un rapport de force. Menacer revient à dire : “Je n’ai plus d’autres outils à ma disposition”. Et c’est justement pour cela qu’il est essentiel d’en acquérir d’autres, plus efficaces, plus respectueux… et souvent plus durables.
Sur Wooskill, de nombreux spécialistes en coaching parental peuvent vous aider à sortir de ces mécanismes automatiques. Avec des outils simples et concrets, vous pouvez apprendre à faire respecter les règles sans pression, sans cris ni menaces.
Quand un enfant dépasse les limites, notre premier réflexe peut être de le punir. Le priver d’écran, l’envoyer dans sa chambre, l’empêcher d’aller à l’anniversaire prévu le week-end suivant… Ce type de réaction semble logique, même justifié : l’enfant “a fait une bêtise”, il faut qu’il “paie les conséquences”. C’est un réflexe hérité de générations d’éducation traditionnelle. Pourtant, punir n’est pas toujours aussi éducatif qu’on le croit.
La punition vise à faire mal symboliquement : elle génère frustration, colère ou humiliation. L’enfant n’apprend pas à comprendre pourquoi ce qu’il a fait pose problème. Il apprend seulement que, s’il agit ainsi, il sera sanctionné. Cela crée un climat de peur ou de ressentiment, mais rarement un changement durable de comportement. Pire : l’enfant peut finir par se cacher pour éviter les conséquences, au lieu de développer une vraie conscience de ses actes.
Il est important de distinguer la punition des conséquences éducatives. Là où la punition est arbitraire et souvent disproportionnée, une conséquence éducative est cohérente, liée directement au comportement et formulée dans un cadre respectueux. Par exemple : “Tu as renversé l’eau exprès ? Tu nettoies maintenant, je t’aide si besoin.” Ce type de réponse responsabilise sans humilier.
En vous formant à ces approches plus constructives, vous apprenez à réguler les comportements de votre enfant tout en renforçant le lien entre vous. Cela demande parfois un accompagnement, surtout si les habitudes sont bien ancrées.
Sur Wooskill, vous pouvez retrouver des coachs parentaux ou experts en parentalité disponibles pour vous aider à passer de la punition au cadre bienveillant, étape par étape :
Juliette vous propose un accompagnement personnalisé pour retrouver l’harmonie familiale. Grâce à des outils concrets, elle vous aide à poser un cadre clair et bienveillant, favorisant une communication apaisée avec vos enfants.
Juliette vous accompagne pour une parentalité épanouie
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Élodie vous accompagne avec une méthodologie adaptée à votre famille pour créer un cadre éducatif respectueux et efficace. Elle vous aide à instaurer des habitudes positives et à renforcer les liens familiaux.
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Margot propose un coaching axé sur une parentalité consciente, respectueuse du développement de l’enfant. Elle vous guide pour adopter une posture éducative positive, sans cris ni punitions, favorisant ainsi une relation de confiance avec votre enfant.
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Vie parentale
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Juliette
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Anne-Laure
C’est un scénario que tous les parents connaissent : vous avez demandé calmement une fois, deux fois, trois fois… Rien ne change. Et puis soudain, vous explosez. Vous criez, fort. Et là, miracle : votre enfant réagit. Il vous regarde, s’arrête, peut-être se met à pleurer ou obéir d’un coup. Alors, vous avez l’impression que crier, ça marche. Mais est-ce vraiment le cas ?
En réalité, quand vous criez, l’enfant réagit par stress, pas par compréhension. Son cerveau passe en mode “alerte” : il se protège, se ferme. Ce n’est pas le message que vous essayiez de faire passer qui est entendu, mais l’intensité de l’émotion. Il ne retient pas la règle, il ressent la peur ou l’agressivité. Et avec le temps, les cris deviennent du “bruit de fond” : leur impact diminue, la relation s’use, et la tension s’installe.
Crier est souvent le reflet de notre propre débordement émotionnel. Ce n’est pas une preuve d’autorité, c’est un signal d’alerte pour nous-mêmes. Cela nous montre que nous avons dépassé notre seuil de tolérance, que nous n’avons plus de ressources disponibles pour réagir autrement. Et cette prise de conscience est déjà un pas essentiel.
Apprendre à repérer les signes avant-coureurs (serrement dans la poitrine, agacement qui monte, respiration qui s’accélère…), à faire une pause, à prendre une respiration profonde ou à verbaliser son émotion sans exploser, ce sont des outils puissants pour désamorcer une situation avant l’orage. Ce n’est pas toujours possible, bien sûr. Mais chaque tentative compte. Chaque situation où vous parvenez à garder votre calme est une victoire silencieuse… et une graine plantée dans votre relation parent-enfant 🌱.
Si vous sentez que les cris reviennent trop souvent dans votre quotidien, les coachs parentaux peuvent vous apporter un accompagnement concret pour changer de posture, renforcer votre autorité naturelle et retrouver une communication apaisée, même dans les moments de tension.
C’est sans doute l’attente la plus fréquente, mais aussi la plus frustrante : que votre enfant vous obéisse immédiatement, sans discuter, sans négocier, sans délai. Et c’est là que réside l’une des grandes incompréhensions de la parentalité : confondre obéissance et coopération.
Un enfant n’est pas un robot. Il a ses propres émotions, envies, distractions… et surtout, un cerveau en construction. Lui demander de réagir instantanément, comme un adulte, c’est oublier qu’il est encore en train d’apprendre le contrôle de soi, la gestion de la frustration, la capacité à passer d’une activité à une autre. Vouloir qu’il obéisse “tout de suite” revient à exiger quelque chose que son développement ne permet pas encore toujours.
Ce réflexe parental vient souvent de notre propre éducation. On nous a appris qu’un “bon” enfant est un enfant obéissant. Pourtant, l’obéissance immédiate n’est pas un gage de respect : c’est souvent un signe de peur ou de soumission. Et cela ne prépare pas l’enfant à réfléchir par lui-même ou à comprendre les règles de vie en société. Au contraire, la coopération, elle, repose sur la compréhension, la relation et la confiance.
Ce que vous cherchez vraiment, ce n’est pas l’obéissance, mais un cadre clair, respecté, dans lequel votre enfant peut évoluer sereinement. Cela passe par des consignes précises, adaptées à son âge, et surtout une posture parentale ferme et bienveillante. Parfois, cela implique de répéter, de reformuler, d’attendre… Ce n’est pas un échec. C’est une part normale du processus éducatif.
Avant d’attendre d’un enfant qu’il se contrôle, qu’il vous écoute ou qu’il applique une règle de manière cohérente, il est essentiel de comprendre comment fonctionne son cerveau. Car non, un enfant n’est pas un adulte en miniature. Son cerveau est en plein développement, et cela change tout.
Les zones du cerveau responsables de l’autorégulation, de la gestion des émotions et de la prise de décision — comme le cortex préfrontal — ne sont pas matures avant l’adolescence, voire bien après. Cela signifie concrètement que lorsqu’un enfant s’énerve, tape, crie ou refuse de coopérer, ce n’est pas parce qu’il “fait exprès”. C’est souvent parce qu’il ne peut pas encore faire autrement, surtout sous stress ou frustration.
C’est là que l’on comprend mieux pourquoi les cris, les menaces ou les punitions sont souvent contre-productifs. Ils activent la partie primitive du cerveau de l’enfant, celle qui gère la survie (fuite, attaque, figement). Résultat : l’enfant ne vous entend plus vraiment. Il est en mode protection, et l’apprentissage est mis en pause.
À l’inverse, un enfant apprend dans un climat de sécurité. Quand il se sent écouté, soutenu, cadré sans être humilié, il est plus réceptif. Cela ne veut pas dire tout accepter ou être laxiste. Cela veut dire accompagner son développement en s’ajustant à ses capacités réelles. Lui apprendre à reconnaître ses émotions, à nommer ce qu’il ressent, à exprimer ses frustrations autrement… cela demande du temps, de la répétition, et surtout un adulte qui reste le guide, même dans les tempêtes émotionnelles.
Vous sentez que vous avez besoin d’outils pour mieux comprendre et accompagner ces mécanismes ?
Sur Wooskill, les coachings parentaux vous permettent de poser toutes vos questions, de mieux comprendre les réactions de votre enfant… et les vôtres aussi. Parce que pour éduquer, il faut parfois (ré)apprendre à observer, écouter et ajuster 💬.
D’accord, on comprend maintenant pourquoi menacer, punir ou crier ne sont pas des solutions durables. Mais alors, on fait quoi à la place ? Comment poser un cadre, faire respecter les règles et gérer les comportements inappropriés sans tomber dans le laxisme ou l’autoritarisme ? La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des alternatives concrètes, accessibles et efficaces, à condition d’en connaître les principes et d’y aller pas à pas.
La première clé, c’est la clarté du cadre. Un enfant a besoin de règles simples, expliquées avec des mots adaptés à son âge, et répétées régulièrement. Par exemple : “À table, on reste assis jusqu’à ce qu’on ait fini.” ou “On ne tape pas. Si tu es en colère, tu peux me le dire avec des mots.” Ces rappels posés avec calme deviennent des repères stables. Ils évitent les conflits liés à l’improvisation ou aux injonctions floues.
Deuxième clé : la connexion avant la correction. Avant de réagir, prenez quelques secondes pour vous recentrer, observer, vous mettre à la hauteur de votre enfant. Une main sur l’épaule, un regard, un mot doux… peuvent parfois désamorcer bien plus qu’un long discours ou une sanction. Ce petit moment de lien rappelle à votre enfant qu’il est vu, entendu… et cela suffit souvent à le recentrer.
Troisième axe : impliquer l’enfant dans la résolution du problème. Proposer des choix limités (“Tu veux ranger les jouets maintenant ou dans 5 minutes ?”), demander une solution (“Qu’est-ce que tu peux faire pour réparer ce que tu as cassé ?”), valoriser les progrès (“Tu as réussi à me dire que tu étais en colère sans crier, bravo !”) : autant de manières d’encourager la coopération, sans soumission ni menace.
Enfin, apprenez à faire des pauses. Quand vous sentez la colère monter, mieux vaut parfois s’éloigner quelques instants, respirer, revenir. Cela montre aussi à votre enfant comment réguler ses propres émotions. Et si ces ajustements vous semblent difficiles à appliquer seul(e), n’hésitez pas à vous faire accompagner. De nombreux coachings parentaux sont pensés pour vous aider à passer de la théorie à la pratique, en douceur, et à votre rythme.
Changer sa posture éducative ne se fait pas en un jour. Mais chaque petit pas compte. Et en changeant votre manière de réagir, vous offrez à votre enfant un cadre à la fois sécurisant, cohérent… et profondément respectueux 🧡.
Chargé Marketing
Chargée Marketing et passionnée de DIY, je rédige sur le Blog 🤗
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