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Actualités des Créateurs - Outils pour les Createurs
Thibault - Dernière modification 01/07/2025
Tu connais ce moment où tu bosses sur une vidéo pendant des heures, voire des jours. Tu trouves l’idée du siècle. Tu écris ton texte, tu filmes, tu montes, tu choisis une musique qui claque. Tu fais tout bien. Et au moment de cliquer sur “Publier”, t’as ce frisson, cette excitation : “Là, c’est sûr, je vais exploser l’algo.”
Mais non. Silence total. Quelques likes par pitié, un commentaire de ta mère (“Bravo mon chéri”), et un gros vide intersidéral. T’as l’impression que ta vidéo a été directement jetée dans un puits sans fond.
Et tu te dis : “Mais qu’est-ce que j’ai fait de mal ?”
La réponse tient en un mot : algorithmes.
On les accuse souvent de tous les maux : d’être injustes, incompréhensibles, capricieux. Mais en réalité, ce ne sont pas des juges. Ce sont juste des programmes. Leur mission, c’est de capter ce que les gens aiment, et de leur montrer plus de contenu qui leur plaira.
Tu vois où on veux en venir ? L’algorithme n’est pas là pour t’enfoncer. Il est là pour aider les gens à découvrir ce qu’ils veulent voir. Et si ton contenu correspond à ce qu’ils aiment… l’algorithme devient ton meilleur pote.
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Une publication partagée par Enzo Arous (@enzoars)
Ce guide est là pour t’apprendre à comprendre les algorithmes d’Instagram et TikTok. Pas pour les contourner, mais pour les maîtriser. Tu vas apprendre comment ils pensent, ce qu’ils aiment, et comment faire en sorte que tes créations soient enfin visibles.
Si tu veux vraiment maîtriser Instagram aujourd’hui, tu dois comprendre une chose essentielle : il n’y a pas un seul algorithme, mais plusieurs. Instagram ne fonctionne plus comme une simple timeline chronologique où chaque post est vu dans l’ordre. Aujourd’hui, l’algorithme s’apparente à un moteur de recommandations ultra-puissant, qui adapte ton contenu aux comportements des utilisateurs, en temps réel.
Chaque section de l’application — le Feed, les Stories, les Reels, la Page Explorer et l’onglet Recherche — a son propre système de classement. Ça signifie que ce que tu publies ne sera pas traité de la même manière selon où il est affiché. Comprendre cette logique, c’est littéralement te donner une carte du territoire. Et cette carte, Instagram l’a officiellement dévoilée : tu peux la consulter ici dans leur explication complète du système de ranking 👉 Instagram Ranking Explained (source officielle).
L’objectif principal de l’algorithme n’est pas de te censurer, ni de favoriser les gros comptes au détriment des petits. L’algorithme a un seul but : faire en sorte que chaque utilisateur passe un bon moment sur l’application. Et pour y parvenir, il analyse le comportement de chaque utilisateur, afin de lui montrer le contenu qu’il est le plus susceptible d’aimer, de commenter, de sauvegarder ou de partager.
Prenons un exemple : si un utilisateur regarde souvent des tutoriels en carrousel sur les études, interagit avec ce type de contenu, et enregistre des posts dans cette thématique, l’algorithme va chercher à lui proposer d’autres publications similaires… même si elles viennent de comptes qu’il ne suit pas encore. C’est là que tu entres en jeu.
Mais alors, comment l’algorithme décide-t-il de pousser ton contenu plutôt qu’un autre ? Voici les principaux signaux que l’algorithme Instagram utilise pour classer les publications dans le Feed (et dans les autres surfaces) :
Si quelqu’un interagit souvent avec tes contenus (likes, commentaires, partages, vues), Instagram va estimer qu’il est intéressé par ce que tu proposes. C’est pourquoi tu dois toujours favoriser la conversation et l’engagement. Ce n’est pas un bonus, c’est un levier de diffusion.
L’algorithme tente de prédire ce que la personne voudra voir, selon ce qu’elle a consommé par le passé. Il regarde le sujet du post, les hashtags, le type de média (vidéo, carrousel, photo), et même les mots-clés dans ta légende. Plus tu es clair sur ta thématique, plus l’algorithme peut t’associer à une “famille” de contenus, et donc te recommander à un public qualifié.
Instagram mesure l’intérêt global pour une publication à travers plusieurs critères : nombre de likes, de commentaires, de partages en DM, de sauvegardes… mais aussi le temps de visionnage sur un carrousel ou une vidéo. Un post qui déclenche des comportements actifs est considéré comme de haute qualité.
Un contenu récent a plus de chances d’être montré, notamment dans le Feed et les Stories. L’algorithme favorise la récence, car elle correspond mieux aux attentes de l’utilisateur. D’où l’intérêt de poster aux bons moments, en cohérence avec ton audience.
Instagram n’est pas une application uniforme. Elle est divisée en plusieurs espaces que tu utilises tous les jours sans forcément les différencier : le Feed, les Stories, la Page Explorer, les Reels et même l’onglet Recherche. Ce que beaucoup de créateurs ignorent, c’est que chacune de ces surfaces est régie par un algorithme distinct, avec ses propres priorités et ses propres signaux d’intérêt.
Le Feed et les Stories fonctionnent principalement sur la base des relations existantes. L’algorithme ici cherche à te montrer du contenu de comptes que tu suis déjà, avec lesquels tu interagis souvent, ou qui ont récemment publié quelque chose de pertinent.
Dans ces espaces, Instagram se base sur ces éléments :
➡️ En tant que créateur, cela signifie que tu dois nourrir la relation avec ton audience existante si tu veux rester visible dans le Feed. Plus il y a d’interactions significatives, plus tu as de chances d’être poussé dans ces zones chaudes de visibilité.
L’algorithme des Reels ne cherche pas à renforcer les liens avec ton audience existante. Son but est complètement différent : faire découvrir des créateurs à de nouvelles personnes. C’est ici que tu peux exploser en visibilité, même si ton compte est petit ou peu suivi.
Les signaux-clés dans les Reels sont :
Le but de l’algorithme est simple : capter l’attention et maintenir l’utilisateur sur la plateforme. Si ton Reel fait le job, il sera massivement poussé. Sinon, il sera vite enterré.
🎯 Ton enjeu ici : créer du contenu ultra engageant et rapide à comprendre, même pour quelqu’un qui ne te connaît pas. Tu es jugé uniquement sur la qualité perçue de ta vidéo, pas sur ta notoriété.
La Page Explorer est conçue pour proposer du contenu similaire à ce que l’utilisateur a aimé récemment. C’est donc un espace très puissant pour aller chercher des gens qui s’intéressent à ta niche — par exemple, la préparation du Bac, les métiers de l’orientation, ou le développement personnel.
L’algorithme ici fonctionne un peu comme une “boucle d’affinités” :
Pour bien fonctionner ici, tu dois :
🔗 Adam Mosseri explique clairement le fonctionnement des algorithmes sur Instagram, repris dans ce document qui t’explique ce que chaque algorithme attend précisément selon l’espace de diffusion.
Maintenant que tu comprends comment fonctionne l’algorithme d’Instagram selon les surfaces (Feed, Reels, Explorer), il est temps de passer à la pratique. Voici les meilleures actions à adopter pour que l’algorithme te remarque, te comprenne… et surtout, qu’il te pousse !
La métrique que l’algorithme valorise le plus, c’est le temps passé sur ton contenu. Plus quelqu’un reste longtemps à lire ton carrousel, à regarder ton Reel ou à relire ta légende, plus ton post est jugé pertinent.
👉 Pour le Feed :
👉 Pour les Reels :
🧠 Astuce : pose-toi toujours cette question avant de publier : “Combien de secondes mon audience va-t-elle rester sur ce contenu ?”
L’algorithme détecte et valorise surtout les interactions significatives : partages en DM, longs commentaires, sauvegardes, réponses aux stickers en story…
Voici quelques leviers efficaces :
L’algorithme ne peut recommander ton contenu efficacement que s’il sait à qui il s’adresse.
Pour cela :
🔍 Ce travail d’étiquetage sémantique est fondamental pour que l’algorithme puisse t’associer à un type de public précis. C’est ce qu’on appelle le ciblage algorithmique passif, et c’est un élément déterminant pour apparaître dans Explorer ou auprès de nouvelles audiences.
Si Instagram fonctionne comme un réseau basé sur la relation et l’habitude, TikTok joue un tout autre jeu. Ici, ce qui compte avant tout, c’est le comportement en temps réel des utilisateurs. Tu peux littéralement exploser en visibilité même avec zéro abonné, simplement parce qu’une de tes vidéos a capté l’attention d’un bon groupe test.
Ce système est possible grâce à un algorithme de recommandation ultra-performant, que TikTok a expliqué en détail dans son propre fonctionnement des recommandations. L’objectif est simple : chaque vidéo que tu publies passe une série de filtres, qui vont déterminer si elle mérite ou non d’être montrée à davantage de monde.
Chaque contenu publié sur TikTok entre dans un cycle de test, que tu dois impérativement comprendre si tu veux percer :
Tu remarques donc que ton nombre d’abonnés n’est pas un critère prioritaire. Ce qui compte, c’est la performance de la vidéo elle-même. Et c’est pour ça que TikTok est à la fois impitoyable… et incroyablement puissant pour un créateur de contenu.
L’algorithme TikTok ne se contente pas de regarder les likes. Il utilise un ensemble de signaux pour déterminer si une vidéo mérite d’être montrée à plus de monde.
Voici les principaux signaux :
🧠 Et ce qu’il faut retenir, c’est que ces signaux sont pondérés différemment selon l’objectif de TikTok : maintenir l’utilisateur dans un flow de vidéos toujours plus addictif. Si ta vidéo interrompt ce flow (parce qu’elle ennuie ou déçoit), elle est immédiatement sanctionnée.
Tu l’as compris : sur TikTok, tu es évalué vidéo par vidéo. Tu n’as pas besoin d’avoir un énorme compte pour réussir, mais tu dois apprendre à optimiser chaque contenu. Voici les 3 piliers fondamentaux à maîtriser si tu veux faire de l’algorithme ton allié.
TikTok veut garder ses utilisateurs le plus longtemps possible. L’algorithme mesure donc à la seconde près le temps de visionnage de tes vidéos. C’est pourquoi chaque seconde compte.
Voici ce que tu dois mettre en place :
TikTok a besoin de savoir à quelle thématique associer ton contenu pour le proposer au bon public. Tu dois donc l’aider à bien “comprendre” ton message.
Voici comment :
Une vidéo qui déclenche des réactions visibles est perçue comme engageante. Plus tu obtiens de commentaires, partages ou abonnements, plus tu montres à TikTok que ta vidéo a de la valeur.
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Maintenant que tu maîtrises le fonctionnement des algorithmes d’Instagram et TikTok, il est temps de changer ta manière de créer. L’objectif n’est pas de devenir un robot qui produit à la chaîne, mais de comprendre ce que les plateformes attendent, afin que tes contenus soient visibles sans trahir ton style.
Tu vas voir que les algorithmes ne cherchent pas la perfection technique. Ce qu’ils valorisent, c’est la cohérence, la valeur, la régularité et surtout… l’attention que tu arrives à capter.
Voici les 5 principes fondamentaux à suivre pour créer des contenus qui plaisent autant aux humains qu’aux algorithmes 👇
Avant même de penser au format ou à l’heure de publication, pose-toi cette question essentielle :
“Est-ce que ce contenu va aider, inspirer ou divertir quelqu’un ?”
Si la réponse est floue, ce n’est pas le bon contenu. L’algorithme ne fait pas de magie : il récompense les publications qui déclenchent une réaction émotionnelle ou cognitive. Pas celles qui font juste joli.
💡 Astuce créateur : imagine que ton post est vu par ton abonné idéal. Est-ce qu’il apprend quelque chose ? Est-ce qu’il rit ? Est-ce qu’il se sent concerné ? Si oui, tu tiens quelque chose.
Les contenus qui fonctionnent le mieux sont ceux qui donnent l’impression d’avoir été faits pour une personne en particulier. Plus ton message est ciblé, plus il est fort.
L’algorithme ne sait pas s’il s’adresse à tout le monde. Mais il peut détecter qu’une vidéo plaît à une “bulle” d’utilisateurs très précis. Et dans ce cas, il amplifie sa diffusion dans cette niche.
🎯 Ton objectif : connaître ton audience par cœur. Son âge, ses questions, ses galères, ses envies, ses références. Et créer pour elle.
Tu peux avoir 1000 likes, mais si les gens regardent ta vidéo 2 secondes avant de scroller… l’algorithme comprend que ton contenu n’est pas engageant.
La rétention, c’est le temps de visionnage réel, le nombre de slides swipés, le taux de lecture complet. Et ce sont ces signaux qui influencent directement ta portée.
🚀 À chaque création, demande-toi : “Comment je peux garder la personne 3 secondes de plus ?” → Suspense, rythme, narration, surprises : ce sont des leviers à intégrer dans ton process.
Les plateformes ont besoin de comprendre ce que tu fais, pour pouvoir te recommander. Si tu publies une fois tous les 15 jours avec un format différent à chaque fois, l’algorithme ne sait pas te situer.
Publier régulièrement, dans une logique de thématique stable et de format identifiable, c’est envoyer un message clair : “Voici ce que je propose, pour ce type de public”. Et ça, l’algo adore.
📅 Crée-toi un rythme réaliste (1, 2 ou 3 posts par semaine), mais surtout tiendra dans la durée. Ce n’est pas la quantité qui compte, c’est la consistance.
Tu ne devines pas ce que les gens aiment : tu le vois dans tes analytics. Que ce soit via les statistiques TikTok ou Instagram, tu peux identifier :
📊 L’algorithme ne fonctionne pas dans le vide. Il se base sur ces données concrètes pour amplifier (ou non) ta portée. Toi aussi, tu dois apprendre à les lire pour adapter ta stratégie.
Les algorithmes ne sont pas là pour te censurer. Ils ne sont ni injustes, ni magiques. Ce sont simplement des outils logiques qui cherchent à montrer le bon contenu à la bonne personne, au bon moment.
Maintenant que tu sais comment fonctionnent les algorithmes d’Instagram et TikTok, tu n’as plus besoin de publier au hasard, ni d’espérer “percer” par chance.
Tu peux créer avec confiance, méthode et intention.
🧭 Tu as les clés :
🎯 Ce n’est plus une loterie. C’est un terrain de jeu que tu peux maîtriser.
Alors crée, expérimente, analyse… et surtout, amuse-toi. Les algorithmes feront le reste.
Comprendre les algorithmes, c’est un bon début. Mais ce qui fera vraiment la différence dans ta création de contenu, c’est de savoir structurer tes idées, capter l’attention dès la première seconde, créer des formats qui se partagent… et faire de chaque vidéo une opportunité de croissance.
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