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Actualités des Créateurs - Les créateurs en parlent
Thibault - Dernière modification 23/06/2025
T’as peut-être déjà vécu ce moment.
T’as passé des heures sur un post Insta, un TikTok bien monté ou une idée de formation. T’es prêt à cliquer sur “publier” ou “envoyer”…
Mais là, une petite voix débarque.
“Tu crois vraiment que c’est intéressant ?”
“T’es qui pour parler de ça ?”
“Y’a mieux que toi sur le sujet.”
Ce doute, il n’est pas rare. Il est invisible, permanent, et parfois ravageur. C’est le syndrome de l’imposteur.
Et le pire, c’est que personne n’en parle vraiment. Sur les réseaux, tout le monde affiche son meilleur feed, ses projets qui cartonnent, ses collabs avec des marques. Mais en coulisses, beaucoup se sentent illégitimes. Comme s’ils n’avaient pas vraiment “le droit” d’être là. De monétiser. De vendre une idée, une compétence, une vision.
C’est le frein le plus silencieux, mais le plus puissant. Il t’empêche d’envoyer ta première facture, de faire un partenariat, de lancer un produit. Il te bloque bien plus que l’algorithme.
Et si tu penses que c’est réservé aux débutants… détrompe-toi.
Ce doute touche aussi ceux qui réussissent. Ceux qui ont une audience, des vues, du talent. Et justement, parce qu’ils réussissent, ils ont peur d’être “démasqués”.
👉 Dans cet article, on va décortiquer ce syndrome. Comprendre d’où il vient, pourquoi il touche autant les créateurs de contenu, et surtout comment il ruine ton passage à l’action et à la monétisation malgré tes compétences dans ton domaine. Tu verras que tu n’es pas seul. Et surtout : tu peux t’en libérer.
Tu crées du contenu chaque semaine. Tu t’investis, tu progresses, tu reçois même des compliments. Et pourtant, t’as l’impression de jouer un rôle, d’être un imposteur dans ton propre projet.
Bienvenue dans un état que plus de 70 % des gens expérimentent au moins une fois dans leur vie : le syndrome de l’imposteur.
Ce terme a été défini en 1978 par les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne Imes.
À l’origine, il décrivait un ressenti chez les femmes diplômées qui, malgré leur réussite, pensaient l’avoir obtenue par erreur, chance ou timing favorable. Depuis, on sait qu’il touche tout le monde, et surtout les créateurs.
Pourquoi ? Parce que quand tu crées du contenu, tu t’exposes en tant que personne. Ton avis, ton image, ton storytelling, et même parfois tes pensées deviennent publics. Et avec les réseaux sociaux, tout est amplifié, et ton anxiété monte.
Chaque like ou non-like, chaque commentaire, chaque silence devient un terrain d’auto-évaluation permanente. Tu n’es pas juste jugé sur ton contenu : tu as l’impression d’être jugé sur toi-même, tes compétences, ton expertise. Ton estime en prend un coup, et donc ta santé mentale. Et ça, c’est un terreau idéal pour que le syndrome de l’imposteur s’installe.
Ce sentiment est d’autant plus puissant qu’il est peu abordé mais très présent chez les créateurs de contenu. On en parle rarement, mais il façonne (en sourdine) la façon dont beaucoup d’artistes, de coachs, de vidéastes ou créateurs de contenus perçoivent leur légitimité… et limitent leur croissance.
Et ça ne s’arrête pas là. Il touche tous les profils, hommes comme femmes :
Et si tu penses que le syndrome diminue avec la reconnaissance, la validation de tes compétences, ou même quand tu crées une équipe, détrompe-toi. Souvent, plus ton contenu cartonne, plus la pression monte… et plus tu doutes de ta place, de ta légitimité, de tes compétences, de ton expertise, … C’est le paradoxe du succès : tu te dis “Et si tout ça n’était qu’un coup de bol ?”
Le syndrome de l’imposteur – Source : Clever Age
🎯 La bonne nouvelle ? Ce syndrome n’est pas une vérité. C’est une perception déformée de ta valeur. Mais si tu ne l’identifies pas, il peut s’installer et saboter tout ce que tu pourrais créer… ou monétiser.
Tu connais sûrement ce scénario : tu prépares un contenu, t’es presque prêt à le poster, et puis… plus rien. Tu laisses traîner. Tes pensées te disent d’attendre. Tu recommences dix fois. Et tu finis par abandonner.
Ce n’est pas un manque d’inspiration. C’est ce fichu syndrome de l’imposteur qui t’a rattrapé.
🎯 Le problème, c’est qu’il est subtil. Il ne te dit pas “arrête tout”. Il te murmure :
Résultat : tu procrastines, tu retardes le moment de publier, ou tu te perds dans la quête de la perfection. Tu veux poster “le bon contenu, au bon moment, avec le bon montage”… sauf qu’il n’existe pas. Et tu laisses filer des idées qui auraient pu inspirer, connecter, performer.
Ce blocage est accentué par la comparaison constante. Tu ouvres ton feed, tu vois un créateur avec 120k abonnés, une vidéo virale, un storytelling millimétré… et tu te dis que toi, t’es “hors-jeu”.
Mais en vérité ? Ce que tu ressens est classique chez les créateurs, et même reconnu comme un vrai frein à l’expression créative. Il est tellement courant qu’il fait l’objet d’analyses spécifiques dans le monde du digital, comme on peut le lire dans cet article du Journal du CM : ce syndrome touche très souvent ceux qui créent du contenu, évoluent seuls, et s’autoévaluent en permanence.
Et c’est là qu’il fait mal : il t’empêche de publier ce que tu veux vraiment, de te montrer sous ton vrai angle, avec tes idées, tes essais, ton style. Tu t’autocensures pour rester dans une zone “sûre”. Sauf que cette zone est aussi une prison créative.
Tu crois que ton contenu est trop simple, trop basique ? Tu te dis que “tout a déjà été dit” ?
Oui, peut-être. Mais pas par toi, pas à ta manière, pas avec ton énergie.
Et c’est ce qui change tout.
@doc.pronzola #neurodivergent #ambition ♬ son original – Dr_Laëtitia_Pronzola
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C’est là que ça devient vraiment vicieux.
Tu publies du contenu, tu crées de la valeur, tu as une communauté qui te suit… mais dès qu’il s’agit de facturer ton travail, tout se grippe.
Tu n’oses pas proposer une prestation, lancer ton ebook, donner une masterclass sur Wooskill ou même dire “ce contenu est sponsorisé”. Tu as ce blocage invisible qui te dit :
“Je ne suis pas encore assez légitime pour vendre.”
“C’est trop tôt pour faire payer.”
“Personne ne paiera pour ça.”
Ce sont des réflexions que nous entendons souvent avant qu’un Créateur décide de se lancer sur Wooskill, et pourtant… c’est faux. Mais le syndrome de l’imposteur t’a doucement installé cette idée que gagner de l’argent avec ta passion, c’est presque indécent.
Tu te retrouves alors à :
Et pire : tu finis par te convaincre que ton audience ne paiera jamais, que “ce que tu fais, c’est trop simple”, que “t’es pas une vraie experte / un vrai pro”.
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🧠 Mais tu oublies une chose essentielle : si les gens te suivent, c’est qu’ils te trouvent déjà utile, inspirant, ou divertissant.
C’est que ta valeur perçue existe déjà.
Le frein n’est pas chez eux. Il est chez toi.
Ce phénomène est extrêmement courant chez les indépendants, les créateurs ou les coachs en ligne. Il est analysé avec justesse dans cet article du Journal du Community Manager : plus on se forme soi-même, plus on doute de son droit à transmettre, à vendre, à être payé. Et c’est un biais cognitif puissant.
Alors pour t’aider à y voir plus clair, on t’a fait un petit tableau comparatif 👇
Le syndrome de l’imposteur n’est pas qu’un petit doute. C’est un frein stratégique. Il peut littéralement t’empêcher de vivre de ton contenu, de faire décoller ton activité… et de changer ta vie.
Maintenant que tu sais que le syndrome de l’imposteur te freine, bloque tes pensées, … que faire ? Comment tu passes de “j’ai pas assez de valeur” à “je propose une offre alignée et assumée” ?
Pas besoin d’attendre un diplôme, 10 000 abonnés ou un déclic mystique pour commencer à vendre. Ce qu’il te faut, c’est reprendre confiance dans ce que tu fais déjà.
Voici les leviers concrets pour y arriver 👇
Tu veux vendre quelque chose de “parfait” ? Spoiler : ça n’existe pas.
Et bonne nouvelle : l’algorithme préfère l’authenticité au perfectionnisme. Ce que ton audience cherche, c’est ton énergie, ton approche, ta voix.
Ton programme est un peu brut ? Ton site n’est pas encore parfait ? Lance-le quand même.
Le monde ne récompense pas les idées parfaites mais les personnes qui osent tester, itérer, publier.
Tu penses que ton sujet a déjà été traité ?
Oui… mais pas avec ton vécu, ta voix, ta vision. Tu apportes un angle unique, une vibe particulière. Et c’est pour ça que des gens achèteront chez toi plutôt qu’ailleurs.
Ce n’est pas parce que d’autres parlent de “coaching Instagram” ou “alimentation intuitive” que ton approche ne mérite pas d’exister. Au contraire.
Ta différence fait ta légitimité.
Si toi-même tu ne sais pas ce que tu vends… comment veux-tu que ton audience le sache ?
Fais l’exercice : en une phrase, tu dois être capable de dire ce que tu apportes, à qui, et avec quel résultat.
Exemple :
“J’aide les créateurs débutants à faire leurs 1res ventes grâce à une offre simple et une communauté engagée.”
Plus c’est clair pour toi, plus c’est assumé dans ta com’, et plus c’est fluide pour vendre.
Arrête de balayer les compliments du revers de la main.
Quand quelqu’un te dit “merci pour ton contenu”, “tu m’as aidé à passer à l’action” ou “tu expliques trop bien” : note-le quelque part. Fais-toi une base de confiance.
Crée un dossier “preuves sociales” dans ton Notion ou ton drive.
📁 Copies de messages privés, commentaires YouTube, DM Insta…
Quand le doute revient ? Relis-les.
Ils sont la preuve concrète que tu as un impact.
N’hésites pas à te créer une équipe de choc, un groupe d’amis pour échanger, parler de vos réussites et vos échecs, relativiser ensemble sur votre situation, vos capacités, chaque peur que vous pouvoir avoir et l’effet que cela répercute sur ton état.
Voici des outils pratiques que tu peux commencer dès maintenant pour sortir de ces pensées bloquantes, cet effet d’imposture que tu peux avoir et enfin effacer l’inaction et monétiser ton contenu, sans attendre la perfection, quel que soit ta situation.
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📝 Ce que tu fais : crée un espace (Notion, Google Drive, carnet) où tu collectionnes tous tes accomplissements : retours positifs, projets réussis, collaborations, chiffres, messages d’encouragement, etc.
Pourquoi c’est puissant :
Quand le doute rebrode son fil, tu as un dossier concret qui te rappelle ta valeur. C’est une preuve tangible de ce que tu as produit et ce que tu inspires aux autres.
À mettre en place maintenant :
💡 Ce que tu fais : réécris ta bio (Instagram, LinkedIn, page de vente) comme si tu vendais pour un ami.e.
Exemple : “Elle aide les créateurs à monétiser sans se sentir imposteur·e.”
Pourquoi ça change la donne :
En sortant de toi, tu gagnes en objectivité. Tu mets des mots vrais sur ta valeur, tes forces, ton bénéfice. Et ça rend plus fluide le discours commercial.
Exercice concret :
🚀 Ce que tu fais : propose une version test de ton produit (ebook, atelier, coaching) à petit prix à un public restreint (5 à 10 personnes).
Pourquoi c’est libérateur :
Tu gagnes en confiance en avançant, tu valides ton offre, tu peux améliorer en live. Et tu enseignes que le produit parfait n’est pas un prérequis pour la vente.
Action immédiate :
💡 Astuce bonus : combine ces 3 exercices. Par exemple, après ta première offre bêta, enrichis ton Portfolio de fierté avec les retours reçus, puis valorise-les dans ta bio promotionnelle.
Avec ces actions, tu transformes la voix intérieure du doute en carburant. Tu construis un cercle vertueux de confiance — et ça se ressent, ça se vit et ça se monétise.
Si tu ne devais retenir qu’une seule chose de cet article, c’est celle-ci : le sentiment d’imposture n’est pas une preuve que tu n’es pas prêt.
C’est juste un signal que tu sors de ta zone de confort. Et ça, c’est bon signe. C’est le signe que tu évolues, que tu grandis, que tu oses.
Ce que tu fais déjà, ce que tu sais déjà, ce que tu transmets déjà a de la valeur pour d’autres. Et c’est ça qu’on monétise. Ce n’est pas ton diplôme. C’est ton expérience, ton style, ton approche.
💬 Tu as le droit de douter.
Mais tu as aussi le droit de dire : “Je vaux quelque chose. Mon contenu mérite d’exister. Et mon travail mérite d’être rémunéré.”
Le syndrome de l’imposteur ne disparaîtra peut-être jamais complètement. Mais tu peux apprendre à ne plus le laisser décider pour toi.
👉 Chaque créateur qui réussit est passé par là. La différence, c’est qu’il ou elle a continué malgré le doute.
Et si c’était enfin ton tour de cliquer sur “Publier”, “Envoyer” ou “Je me lance” ?
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