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Ma vie - Vie familiale & parentale
Amélie - Dernière modification 29/05/2025
Vous rêviez d’une fratrie complice, unie, qui joue ensemble pendant des heures. Mais dans la réalité… c’est une autre histoire. Les cris résonnent dans le salon, les “C’est lui !” et les “Elle m’a poussé !” s’enchaînent, et vous vous retrouvez à jouer les arbitres en permanence. Vous vous demandez : “Pourquoi ils se disputent tout le temps ?”
Rassurez-vous : ce n’est pas vous. Et ce n’est pas eux non plus.
🧠 La rivalité entre frères et sœurs est une composante normale du développement. Vos enfants ne cherchent pas à se haïr, ni à vous rendre folle. Ils sont tout simplement en train d’apprendre à cohabiter, à partager votre attention, à affirmer leur place au sein de la famille.
Chaque enfant naît avec un besoin vital de lien, d’amour, de reconnaissance. Et lorsqu’un frère ou une sœur entre dans la scène familiale, ce besoin se retrouve challengé. Il faut partager ce qu’on considère comme précieux : vous, votre regard, votre affection. Et cette tension peut créer jalousie, agacement… et explosions régulières.
💬 Les disputes entre frères et sœurs ne sont donc pas des signes de dysfonctionnement. Elles sont des entraînements sociaux intenses, où chacun teste ses limites, affirme son territoire, ou exprime des émotions encore difficiles à verbaliser.
Et c’est justement là que votre rôle devient précieux. Non pas pour tout régler à leur place, mais pour guider, sécuriser, et poser les bons repères.
En comprenant mieux ce que ces disputes expriment (et non simplement ce qu’elles montrent), vous allez pouvoir changer votre posture, réduire les tensions… et favoriser, petit à petit, une relation plus respectueuse entre vos enfants.
Lorsque vos enfants se disputent pour la énième fois de la journée, vous hésitez. Vous vous demandez : “Est-ce que je dois intervenir tout de suite ? Est-ce que je les laisse régler ça entre eux ?” C’est une question fréquente, et légitime. Parce qu’intervenir tout le temps peut donner l’impression de “materner” à outrance… mais ne rien faire peut aussi sembler irresponsable.
La vérité, c’est que tout dépend de l’intensité du conflit, de l’âge de vos enfants, et de leur capacité à gérer leurs émotions.
🧠 Avant 6 ou 7 ans, les enfants ont encore beaucoup de mal à réguler seuls leurs frustrations. Ils ne savent pas toujours faire la différence entre désaccord et agression. Ils peuvent taper, hurler, pousser… non pas par méchanceté, mais parce qu’ils n’ont pas encore les compétences sociales nécessaires. Dans ce cas, vous devez intervenir. Non pour juger ou punir s’il y a non respect des règles, mais pour protéger, contenir et guider.
💬 Vous pouvez dire :
🗣️ “Stop. Je vois que vous êtes tous les deux en colère. Je suis là pour vous aider à calmer les choses.”
Cela montre que vous êtes présente, disponible, mais pas là pour trancher comme un juge. Vous posez un cadre de sécurité avant tout.
👉 En revanche, dans les disputes plus légères (désaccord sur un jeu, frustration verbale sans violence), il peut être très bénéfique de laisser un temps d’observation. Vous montrez à vos enfants que vous leur faites confiance pour trouver une solution, tant qu’ils restent dans le respect.
🧩 L’idée n’est pas de choisir entre “intervenir systématiquement” ou “ne rien faire”. Il s’agit d’adopter une posture souple : présente mais non envahissante, attentive mais non intrusive.
Et si le conflit monte malgré tout, il existe des façons d’intervenir sans prendre parti. C’est ce que nous verrons dans la prochaine section. 🎯
Quand deux de vos enfants se disputent, il est très tentant de vouloir savoir “qui a commencé”. Vous cherchez à comprendre, à trancher, à mettre fin rapidement au conflit… et souvent, vous vous retrouvez à prendre parti. Pas parce que vous le voulez, mais parce que l’un crie plus fort, l’autre pleure, ou que vous avez déjà vu “le coupable” faire ce genre de chose avant.
Mais dans une fratrie, prendre parti crée des blessures invisibles. Cela alimente la rivalité, installe des étiquettes (“le gentil”, “l’agressif”, “le plus fort”, “la victime”), et empêche chacun de se sentir entendu pour ce qu’il vit vraiment.
💬 L’objectif n’est pas de nier ce qui s’est passé, mais de revenir au rôle de médiatrice : celle qui sécurise, qui guide, sans juger. Vous pouvez dire par exemple :
🗣️ “J’entends que vous êtes tous les deux en colère. On va faire une pause et chacun pourra dire ce qu’il ressent.”
Cela permet à chaque enfant de retrouver sa place, sans que l’un soit puni et l’autre sauvé. Vous montrez que le respect est non négociable, mais que vous êtes du côté du lien, pas du pouvoir.
🧠 Cette posture demande du recul, de la patience, et parfois… un peu de soutien. Car ce n’est pas toujours évident d’incarner cette autorité douce, surtout quand les tensions se répètent au quotidien.
Deux coachings parentaux disponibles sur Wooskill peuvent vous aider à retrouver une posture solide et bienveillante :
Un accompagnement individuel pour comprendre ce qui se joue dans les tensions familiales et renforcer vos propres ressources éducatives.
Un coaching plus complet, pour poser un nouveau cadre familial, gérer les conflits récurrents et installer un climat plus apaisé à la maison.
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Quand un enfant pousse, tape ou crie sur son frère ou sa sœur, il ne fait pas “exprès de faire mal” la plupart du temps. Il exprime une émotion — frustration, jalousie, tristesse, besoin de reconnaissance — avec les moyens qu’il a à sa disposition. Et s’il n’a pas encore les mots pour dire ce qu’il ressent, il utilise ses mains, ses cris… ou son corps tout entier.
🧠 Votre rôle, ici, est d’aider chacun de vos enfants à mettre des mots là où il n’y en a pas encore. Pas pour excuser un comportement agressif, mais pour le comprendre, le contenir, et accompagner l’apprentissage de la communication émotionnelle.
💬 Voici quelques pistes à utiliser au quotidien :
Quand l’un tape l’autre, vous pouvez dire :
🗣️ “Tu es en colère parce que ton frère t’a pris le jouet. Tu peux lui dire : ‘Je suis en colère, rends-le-moi’.”
L’enfant apprend ainsi, petit à petit, que les mots sont plus puissants que les gestes.
Vous pouvez organiser un petit “rituel de parole” en cas de conflit :
🎯 Cela permet à chaque enfant de se sentir entendu, même s’il n’a pas “gagné”.
💛 Quand un enfant exprime sa colère avec des mots au lieu de frapper, même maladroitement, soulignez-le :
🗣️ “Tu étais fâché, et tu as réussi à le dire. C’est super.”
Ce type de renforcement positif encourage l’enfant à intégrer progressivement cette nouvelle compétence émotionnelle.
En cultivant ce langage émotionnel dans la fratrie, vous ne faites pas que “calmer les disputes” : vous offrez à vos enfants les outils pour vivre ensemble plus sereinement, à la maison comme ailleurs.
Gérer les conflits, c’est important. Mais les prévenir, c’est encore mieux. Dans une fratrie, les disputes explosent souvent parce que les enfants sont fatigués, en manque d’attention, ou parce qu’ils se sentent en compétition constante. Et même si vous donnez le meilleur de vous-même, il arrive que les tensions s’installent sans crier gare.
💡 C’est là que les rituels familiaux entrent en jeu. Ce sont des moments simples, réguliers, parfois symboliques, qui renforcent le sentiment d’appartenance et de sécurité. Ils offrent aux enfants des repères, de la connexion… et surtout, des occasions de se sentir valorisés autrement que par la rivalité.
Un petit moment exclusif (10 à 15 minutes par jour ou par semaine) pour jouer, lire, parler, sans l’autre. Cela réduit la jalousie et renforce le lien individuel. Vous montrez à chaque enfant : “Je te vois. Tu comptes. Même quand ton frère ou ta sœur est là.”
Proposez des jeux ou des activités où les enfants doivent s’entraider plutôt que se battre (ex : construire une cabane, cuisiner ensemble, créer un décor). L’objectif commun les pousse à collaborer et à partager des réussites.
Une fois par semaine, prenez 15 minutes pour échanger :
🧠 En intégrant ces rituels, vous nourrissez le lien fraternel à la racine. Et plus le lien est fort, moins la violence a besoin de s’exprimer.
🌱 La complicité ne se décrète pas. Elle se cultive. Et vous, en tant que maman, vous êtes la jardinière de cette relation.
L’agressivité entre frères et sœurs n’est pas une fatalité. C’est un langage maladroit, un appel à l’équilibre, au cadre, au lien. En tant que maman, vous avez le pouvoir de transformer ces tensions en opportunités d’apprentissage : pour vos enfants… et pour vous. En intervenant avec calme, sans prendre parti, en guidant l’expression des émotions et en instaurant des rituels de coopération, vous construisez un climat familial plus serein. Pas à pas, vous cultivez une fratrie qui apprend à vivre ensemble avec respect et confiance. Et ça, c’est un cadeau pour la vie 💛
Chargé Marketing
Chargée Marketing et passionnée de DIY, je rédige sur le Blog 🤗
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